La République Démocratique du Congo, dispose d’un réseau hydrographique très important composé du fleuve Congo et ses affluents, des rivières des lacs. Il ne se passe un jour sans qu’on annonce par les médias (chaines des radios périphériques, télévisions et dans les journaux) les cas des décès par noyade dûs aux accidents des bateaux et autres embarcations de fortunes (baleinière) ajouté à cela les cas des décès par baignades dans le fleuve, rivières, lacs, océan ainsi que dans les étangs de loisirs.

Ce constat amer nous a poussé d’aller aux ministères de l’Intérieur et Sécurité et celui de Transports et des voies Communication pour savoir s’ils disposaient des statistiques y relatifs mais c’était la désolation totale : pas de statistiques fiables par localité, territoire, District et province.

Par souci de contourner cette défaillance du gouvernement et en vue de préserver des vies humaines dont la survie ne dépend que de l’eau, nous avons été amenés en notre qualité du Président d’un club de natation et d’ancien Président de la Ligue de Natation de l’Équateur de prendre contact avec la Fédération camerounaise de natation et de sauvetage en vue d’un échange d’expérience en matière de sauvetage. Celle-ci nous mettra en contact avec le Président de l’Académie Africaine de Sauvetage Monsieur Mohamed Ali, qui nous a encouragés à mettre une structure de sauvetage en La République Démocratique du Congo. Quatre mois plus tard, il nous enverra un instructeur international NICAISE KARNOU SAMEDI pour faire le plaidoyer auprès des autorités ayant les sports dans leurs attributions ainsi que le Comité Olympique National ce qui fut fait à la grande satisfaction de tous les congolais